Le soldat de plomb est un projet de court-métrage d'une quinzaine de minutes dont le tournage aura lieu en mars dans une ferme Ardéchoise.

Résumé

En 1917, Mathilde, une fillette d'une dizaine d'années livrée à elle même, tente comme elle peut de subvenir à ses besoins et à ceux de son petit frère de trois ans. Un matin, un soldat déserteur grièvement blessé à la jambe s’impose à eux. Mathilde va devoir apprendre à supporter la présence de cet homme qui semble, étrangement, déterminé à gagner son affection.

Intentions

Les guerres font partie de ce qu'il y a de plus marquant dans une vie. Qui n'a jamais écouté ses grands parents raconter leurs souvenirs d'une période de conflit?
Mais la mémoire d'une guerre est quelque-chose de partiel, d'inexact. Des choses sont passées sous silence, volontairement ou non.
Les grands oubliés sont souvent les « dégâts collatéraux », les civils. Il y eut peu de morts parmi les civils pendant la Grande Guerre, mais à leur manière, ils en furent aussi victimes. Les femmes géraient les récoltes, travaillaient aux usines d'armement. Chaque famille portait le deuil de quelqu'un. Les enfants, eux, devaient participer à l'effort de guerre en aidant les parents et en subissant à l'école la propagande encourageant la haine de l'ennemi Allemand.

Le soldat de plomb raconte l'histoire des retrouvailles entre Mathilde, une fillette d'une dizaine d'années et Serge son père partit à la guerre depuis trois ans. Les retrouvailles sont mises à mal par la violence qui habite les deux personnages. Dans quelle mesure seront-elles possibles ? Comment Serge parviendra t-il à ré-apprivoiser ce petit animal   blessé   qu'est   devenue   sa   fille ?

Mathilde ne reconnaît pas cet homme que la guerre a changé physiquement et moralement. Serge s'attache au souvenir de sa petite fille sans se rendre compte qu'elle n'est plus la même. Les deux personnages devront ré-apprendre à se connaître et à s'accepter.

Le petit garçon, Daniel, joue aux soldats de plomb. Il fantasme la guerre, la voit comme un jeu, à la manière de ces jeunes hommes partis la fleur au canon et qui se sont heurtés à une réalité qu'ils n'étaient pas prêt à encaisser.

Les poilus de la Première Guerre mondiale sont sortis de leur expérience profondément changés. Comment dans ces conditions pouvaient-ils reprendre le cours de leur vie ?

La réalisatrice

Lisa Chrissokérakis étudiante de 24 ans originaire de l'Ardèche est bercée par le cinéma depuis toute petite grâce à son père, projectionniste bénévole dans une association de cinéma itinérant (Ecran Village). Sa grande passion consiste à écrire et raconter des histoires, le cinéma est pour elle une manière d'y parvenir.

Déjà auteure de quelques court-métrages réalisés dans le cadre de ses études, Le soldat de plomb est son projet le plus ambitieux puisqu'elle souhaite le présenter par la suite dans des festivals de court-métrage.

De la méchanceté des ogres et des loups, court-métrage réalisé en 2013 (copier/coller dans votre navigateur) : http://youtu.be/aUmNrNqHNmY

L'équipe technique

Margot Lenoir (Chargée de production) Bruno Recorbet (premier assistant réalisateur) sont deux étudiants en dernière année au Centre Factory.

Guillaume Balvay Directeur photo / Chef opérateur, Alexandre Giroux (assistant cadre et lumière), sont deux techniciens professionnels originaires de Lyon.

Les comédiens

Mathilde / Maïa Guesnon

Petite fille intelligente et pleine de vie, Maïa a déjà tenu le rôle principal de deux courts-métrage. Passionnée par le jeu elle donne son maximum devant la caméra.

Serge / Flavien Béal

Comédien. 39 ans. Originaire d’Auvergne, j’ai débuté sur scène par le Café-Théâtre,
activité que je continue de pratiquer au sein d’un trio humoristique. Je fais actuellement partit d’une troupe, « Le Théâtre du Tourne Sol » dirigé par Marie-Laure FLOCH, avec laquelle nous jouons depuis 2013 « Dernier Rappel », une pièce écrite par Josiane BALASKO . Côté cinéma, je viens de finir le tournage du dernier court métrage de Thomas Pédeneau, « Ava pas aller bien loin ! », dans lequel j’interprète le second rôle masculin aux côtés de Philippe Caubère.

A quoi serviront les financements ?

- Louer une partie du matériel lumière pour une semaine de tournage
- Aider aux défraiements de l'équipe (trajets, nourriture, logement)
- Acheter des accessoires et éléments de décors

Si vous ne pouvez pas aider financièrement, n'hésitez pas à faire connaître le projet autour de vous, ça nous sera d'une grande aide !